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Bonjour à tous, étudiants en cinéma et fanatiques de sir Alfred !
Les grands artistes se reconnaissent en autres par leur adresse à négocier les transitions. Autrement dit à faire quelque chose là où l'on aurait tendance à négliger certains passages apparemment purement formels et visuellement sans véritable intérêt. Chez Hitchcock, maniaque du détail et de l'écriture filmique, les transitions douces d'une image à une autre - autrement dit les fondus enchaînés - gardent tout leur intérêt et se révèlent particulièrement efficaces. Il me paraissait utile de s'arrêter sur ces images très étonnantes, ressemblant parfois à des tableaux surréalistes, que l'on a pourtant du mal à percevoir dans leur intégrale beauté du fait qu'elles ne durent qu'une petite seconde à leur sommet signifiant, c'est-à-dire au moment où le premier plan est encore suffisamment net alors que le second commence à s'y superposer : instant magique qui nous le verrons mérite un arrêt sur image. Nous pourrons remarquer à cette occasion l'extraordinaire précision de ces transitions au niveau graphique par un rapport étroit entre les formes en général.
Je vous propose donc une présentation pour chacun d'eux en trois partie : en 1, l'image initiale; en 2 le fondu; en 3 l'image terminale.
A ma connaissance, personne n'a réalisé ce travail. J'ai pris le temps de le faire à votre place. Sueurs froides, chef-d'oeuvre de son auteur, mérité toute notre attention.
A suivre...
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Par hitchcockfan le 11 Juillet 2013 à 10:50
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